J.P. Thuillat a répondu ainsi à ma question :
» il me semble que l’on peut « extraire » Saint Yrieix de la forme latine « Sancti Aredii », fréquente au Moyen-Age »
et je lis (j’avais loupé la phrase !) sur le site de l’Office du Tourisme :
» Par déformation orale (nous sommes ici en pays de langue d’oc), le sancti Aredii des origines devint la ville de Saint-Yrieix, auquel on ajouta longtemps « d’Attane » pour la distinguer des six autres lieux qui portent le même nom. Finalement, pour des raisons assez obscures, c’est l’appellation « La Perche » qui finit par l’emporter. »
Cette réponse me semble plausible. Toute autre proposition m’intéresse.
Mais je me pose une question. Pourquoi cette terminaison en i. Pourquoi pas « Sanctus Aredius » ?
Si j’en juge par le Gaffiot légué par mon père, Sanctus, sancti (Plur.).
Je lis sur Gallica :
» Graduale, Troparium et Prosarium ad usum Sancti Aredii.. XIe-XIVe siècle »
qui se traduit par « graduel, tropaire, prosaire de Saint-Yrieix à l’usage de Saint Yrieix.
Alors j’en déduis qu’il sagit de la ville de Saint Aredius (Sancti Aredii, génétif).
A quoi sert le latin… à occuper quelques heures de sa retraite !
https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2013/04/09/le-graduel-de-saint-yrieix/
Je serai moins bête quand on me posera la question. Mais je dois dire que personne ne m’a posé la question ! J’applique le principe de précaution.