C’est le « Grand débat » qui m’y fait penser. Le piston qui pourvoit aux plaçous, ces plaçous absolument nécessaires au fonctionnement de notre République, ces plaçous bien connus des Limousins. Notre Chirac a été très bon en plaçous paraît-il à la mairie de Paris et a su élever des Corréziens montés à Paris.
Voici une histoire relevée ici : http://www.ipernity.com/blog/lisonduvar/58019
« Un riche industriel s’adresse à un ami ministre en ces termes :
– Mon fils me désespère. Il n’a pas terminé ses études, il ne cherche même pas de travail, il passe tout son temps à boire et à rigoler avec ses copains.
Ne pourrais-tu pas lui trouver un petit boulot dans ton ministère ?
– Aucun problème, répond le ministre. Je le nommerai adjoint de mon chef de cabinet, avec un traitement de 6.900 euros par mois.
– Non, non. Ce n’est pas cela que je veux.
Il faut qu’il comprenne qu’il faut travailler dans la vie et lui inculquer la valeur de l’argent.
– Ah ? Bon. je le ferai chargé de mission en chef, à 5.500 euros par mois.
– Non, c’est encore trop. Il doit se rendre compte qu’il faut mériter son salaire.
– Euh. chargé de mission alors? 2.900 euros par mois?
– Toujours trop. Ce qu’il lui faudrait, c’est une place de petit fonctionnaire, à EDF ou à la RATP ou à l’éducation nationale, tout en bas de la hiérarchie, à moins de 1.200 euros par mois.
– Alors là hélas, je ne peux rien faire pour toi, répond l’ami Ministre.
– Mais pourquoi?
– Pour ce genre de poste, il faut réussir un concours et avoir un diplôme… »
La chanson de Bourvil n’est pas celle que nous chantions en récré aux Casernes à St-Yrieix. On ne parle pas du même piston …
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cornet_%C3%A0_pistons
http://www.parolesmania.com/paroles_bourvil_41317/paroles_cest_lpiston_718055.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Piston_(musique)
» La chanson de Bourvil est de 1948, mais dans son livre « l’enfance d’un chef » en 1938 , Jean-Paul Sartre évoque une chanson aux paroles identiques, je ne l’ai pas trouvée sur le net en dehors de ce roman…
https://fr.wiktionary.org/wiki/piston
- Heureusement, les multiples soucis de la rentrée l’absorbèrent : ses parents l’envoyèrent au lycée Saint-Louis suivre les cours préparatoires à l’École centrale. Il portait un beau calot à liséré rouge avec un insigne et chantait :
C’est le piston qui fait marcher les machines C’est le piston qui fait marcher les wagons… Cette dignité nouvelle de « piston » comblait Lucien de fierté; et puis sa classe ne ressemblait pas aux autres : elle avait des traditions et un cérémonial; c’était une force. Par exemple, il était d’usage qu’une voix demandât, un quart d’heure avant la fin du cours de français : « Qu’est-ce qu’un cyrard? » et tout le monde répondait en sourdine : « C’est un con! » Sur quoi la voix reprenait : « Qu’est-ce qu’un agro? » et on répondait un peu plus fort : « C’est un con! » […] Il y avait quelques instants de silence absolu et les élèves se regardaient avec des sourires d’intelligence, puis quelqu’un criait : « Qu’est-ce qu’un piston? » et ils rugissaient tous ensemble : « C’est un type énorme! » — (Jean-Paul Sartre, L’enfance d’un chef, 1938) »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Centralien
Le texte de notre chanson est le suivant :
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- C’est le piston
- C’est le piston
- C’est le piston
- Qui fait marcher la machine.
- C’est le piston
- C’est le piston
- Qui fait marcher les wagons.
- C’est le piston
- Qui fait marcher la machine.
- C’est le piston
- Qui fait marcher les wagons.