Je me souviens que grâce à mon pépé Mazin, le charbon était gratuit, fourni par la SNCF. Qu’en pense Florence Parly ?

Je n’ai pas connu mes deux grands-pères. Mais j’ai connu « pépé Mazin ». C’était le deuxième mari de ma grand-mère maternelle. C’était un retraité de la SNCF. Chez ma grand-mère à Excideuil, rue Jean Jaurès, je lisais La Vie du Rail. Ma grand-mère m’adressait des cartes de voeux qui représentaient des trains dans la nature française.

La cuisinière était alimentée par des boulets de charbon. Le charbon était fourni par la SNCF. Si je ne me trompe, il était gratuit. En fait, je me trompe. La gratuité n’était pas pour les retraités et n’était pas pour tous les employés de la société (2)

En plus du charbon, ma grand-mère avait des billets de train gratuits, y compris pour son accompagnant. Et ceci, si ma mémoire n’est pas défaillante, y c quand pépé Mazin ne fut plus là.

C’était une autre époque. C’était l’époque des trains pépères. Maintenant on est à l’époque des cadres dynamiques. Voyez notre ministre des armées. Elle s’appelle Florence Parly.

 » 52 000 euros par mois « 

Bien que je fasse l’effort de ne pas écouter les « nouvelles » à la radio, il m’arrive d’allumer le poste pour écouter de la musique et tomber sur des choses que  » la radio ne devrait pas dire  » (je lis « Un président ne devrait pas dire ça »).

Madame Parly, ministre de la Défense actuelle fait partie de ces 600 ‘ »hauts fonctionnaires » qui touchent des rémunérations déplorables. Par exemple 52 000 euros…par mois. Des gens qui ont le « service public » chevillé au corps, corps qu’ils consacrent nuit et jour au « service public à la française », celui des pantouflages (1). Ils pourraient au moins acheter des pantoufles de Nontron !

 » Elle est membre des conseils d’administration d’Air France et d’Ingenico Group. Elle quitte ses fonctions chez Air France fin août 2014. Elle y perçoit une rémunération moyenne de plus de 79.000 euros net mensuels, soit environ 69 Smic. Son indemnité de départ s’élève à 675.800 euros »
« Le 6 octobre 2017, le magazine hebdomadaire Marianne révèle que Florence Parly a perçu près de 52 000 euros par mois, durant le premier semestre 2017. Cette rémunération au vu de son poste à la SNCF excède les plafonds prévus et choque, compte tenu de la situation financière dégradée de l’entreprise publique de transport ferroviaire »
Oui, mais il lui fallait payer sa carte du PS. J’en connais qui ne l’ont pas reprise !
Quand vous lisez son parcours sur Wikipedia, vous vous dîtes que le PS était bien en phase avec la société actuelle et que Mme Parly devrait être donnée en exemple aux élèves qui ont de bien mauvais exemples avec leurs profs !
Je vais planquer le poste.
Et dire que j’ai manqué rentrer à la SNCF ! mais comme la SNCF ne fournissait plus alors le charbon pour la cuisinière dont profitait mon « pépé » Mazin à Excideuil, j’ai laissé tomber.
Voyez à quoi tient un avenir radieux au service du public !
(1) Ah le pantouflage !
(2) Je fais vérifier mes écrits. Une tante et un oncle me disent que ce n’était pas le cas. Pépé Mazin en aurait-il parlé et j’en aurais conclu que, retraité, il avait le charbon gratuit. Ce put être le cas quand il était en activité.
Voici l’histoire de la « prime  charbon » sur un blog d’un cheminot que je découvre. Le site de la SNCF va dans le même sens.
La prime de charbon n’existe plus depuis la fin de la traction vapeur (1974)6. Les mécaniciens n’ont d’ailleurs jamais touché cette prime, seuls les chauffeurs – qui « chauffaient », c’est-à-dire qu’ils alimentaient la chaudière en charbon – en bénéficiaient.
Lisez-le et vous saurez l’histoire exacte.
P.S.
Un article fort intéressant :
Mischi Julian, « Des « paysans » chez les cheminots. Sorties partielles de l’agriculture et logiques distinctives en milieu industriel », Sociétés contemporaines, 2014/4 (N° 96), p. 109-136. DOI : 10.3917/soco.096.0109. URL : https://www.cairn.info/revue-societes-contemporaines-2014-4-page-109.htm

 

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