Je n’ai pas connu mes deux grands-pères. Mais j’ai connu « pépé Mazin ». C’était le deuxième mari de ma grand-mère maternelle. C’était un retraité de la SNCF. Chez ma grand-mère à Excideuil, rue Jean Jaurès, je lisais La Vie du Rail. Ma grand-mère m’adressait des cartes de voeux qui représentaient des trains dans la nature française.
La cuisinière était alimentée par des boulets de charbon. Le charbon était fourni par la SNCF. Si je ne me trompe, il était gratuit. En fait, je me trompe. La gratuité n’était pas pour les retraités et n’était pas pour tous les employés de la société (2)
En plus du charbon, ma grand-mère avait des billets de train gratuits, y compris pour son accompagnant. Et ceci, si ma mémoire n’est pas défaillante, y c quand pépé Mazin ne fut plus là.
C’était une autre époque. C’était l’époque des trains pépères. Maintenant on est à l’époque des cadres dynamiques. Voyez notre ministre des armées. Elle s’appelle Florence Parly.
» 52 000 euros par mois «
Bien que je fasse l’effort de ne pas écouter les « nouvelles » à la radio, il m’arrive d’allumer le poste pour écouter de la musique et tomber sur des choses que » la radio ne devrait pas dire » (je lis « Un président ne devrait pas dire ça »).
Madame Parly, ministre de la Défense actuelle fait partie de ces 600 ‘ »hauts fonctionnaires » qui touchent des rémunérations déplorables. Par exemple 52 000 euros…par mois. Des gens qui ont le « service public » chevillé au corps, corps qu’ils consacrent nuit et jour au « service public à la française », celui des pantouflages (1). Ils pourraient au moins acheter des pantoufles de Nontron !