Je me souviens de l’inscription « INRI »

Jeune, j’avais repéré cette inscription sur les crucifix. Était-ce mon prénom en graphie ancienne ? (je ne causais pas ainsi à l’époque !)

On ne m’avait pas dit ce que ça signifiait au cathé. Certes, je n’ai pas eu beaucoup de cathé avec mademoiselle d’Ingrande (je ne suis pas sûr de l’orthographe (1)). Mais je fréquentais beaucoup l’église, et pas seulement pour la messe. C’était un de nos lieux d’aventure. Chut !

En posant des questions – il paraît que je questionnais beaucoup – j’ai appris beaucoup de choses.

Tout d’abord que le I était un J.

et que c’était un acronyme. Encore un mot que je n’ai entendu que bien bien plus vieux.

INRI est l’acronyme, dit titulus crucis, de l’expression latine Iesvs Nazarenvs, Rex Ivdæorvm généralement traduit par : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/INRI

Jésus, c’était donc un roi… comme Henri IV !

Henri IV me plaisait bien. Sa poule au pot, son ministre Sully.

« Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France », un slogan qui allait bien avec St-Yrieix !

Et son berceau fait d’une carapace de tortue, que je n’ai pas manqué d’aller voir à Pau. Il devait être tout tout petit le Henri. Claude avait une tortue (une tortue d’Hermann, on l’ignorait à l’époque !) et faire une berceau de sa carapace tenait du miracle !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_IV_(roi_de_France)

Un peu plus tard, j’apprendrai qu’il avait couché dans la chambre où nous jouions Claude et moi. Qu’il avait participé  à la bataille de La Roche l’Abeille, à côté de St-Yrieix.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_La_Roche-l%27Abeille

et à Nantes, je suis toujours ému devant la plaque qui rappelle l’Édit de Nantes sur la muraille du château des Ducs de Bretagne (Oui, Nantes est en Bretagne), l’édit de tolérance.

A Nantes, nous avons une « chapelle du Christ-Roi », cachée dans une cour proche du Jardin des Plantes. Eto Nantes ! Qu’y-a-t-il sous ce nom aurait dit Shakespeare ?

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https://notredamedesdons.fr/histoire/le-christ-roi

https://www.20minutes.fr/nantes/312515-20090319-brebis-egarees-rendent-eglise-chevre

 » Catholi-schismes. Avec la récente levée des excommunications d’évêques intégristes par Benoît XVI, l’Eglise a fait réapparaître ses divisions. Dans l’Ouest, bastion catholique en France, trois courants dissidents s’opposent avec plus ou moins de force au Vatican. Tour d’horizon.

Les traditionalistes Partisans d’une messe en latin, avec un prêtre en soutane dos aux fidèles, ils se retrouvent à Nantes à l’église Saint-Clément, près du Jardin des plantes. Des trois courants, c’est le seul avec lequel le diocèse dialogue. Chaque jour, une messe est dite par deux prêtres, un diocésain et un « tradi ».

Les intégristes Aux pratiques des traditionalistes, les intégristes ajoutent le refus du concile Vatican II (1962-1965), qui avait consacré, entre autres, le rapprochement avec les autres religions. A Nantes, ce courant est incarné par le prieuré Saint-Louis, dans le quartier Saint-Félix. Il dispose, à Longchamp, d’une école primaire hors contrat dont les soixante-dix élèves assistent à des cours de catéchisme et à une messe tous les vendredis matins. Un collège-lycée pour filles devrait ouvrir en septembre.

Les sédévacantistes C’est le stade ultime de la dissidence : ce courant refuse toute légitimité au « moderniste » Benoît XVI, et estime que le siège de pape est vacant, d’où son nom. « Rome est occupée par une nouvelle religion, issue de Vatican II, qui n’est pas le catholicisme », affirme l’abbé Philippe Guépin, curé de la chapelle du Christ-Roi. Celle-ci se trouve rue d’Allonville, au sud-est du Jardin des plantes, et dispose d’une école, qui va de la maternelle à la 4e, à Saint-Sébastien.  »

https://sedevacantisme.wordpress.com/about/

Le blog « Christ-Roi », royaliste

http://christroi.over-blog.com/

Quant à la fête du « Christ Roi « , ce qu’en disent les évêques de l’Eglise catholique (celle du pape)

http://eglise.catholique.fr/glossaire/christ-roi/

« Fête instituée par le Pape Pie XI le 11 décembre 1925 (encyclique Quas primas), la fête du Christ Roi de l’Univers termine l’année liturgique. En célébrant cette fête l’Eglise honore la royauté spirituelle de Jésus-Christ (Jean 18, 36) et proclame que tout est transformé par sa Mort, sa Résurrection et son Ascension dans les cieux. Nous sommes tous destinés à le rejoindre dans le Royaume de Dieu (Ephésiens 2; 4-6) Tout est récapitulé et prend fin. »

Rien ne vaut la marche à pied pour se cultiver tout en restant éveillé !

 

 

(1) Je lis sur la Toile qu’un seul Oulry d’Ingrande est né entre 1891 et 1915. Et c’était en Haute-Vienne. Peut-être ma dame de catéchisme ?

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