Nous ramassions les escargots dans le mur de la terrasse en pierres de calcaire, dans les buis.
http://www.chambresdhotesexcideuil.info/accueil.htm
Ils étaient ensuite mis à jeûner. La préparation était longue.
Je ne sais comment était fait la farce.
A la bordelaise ?
https://cuisine.journaldesfemmes.fr/recette/235837-escargots-a-la-bordelaise
Elle ressortait sous forme d’un petit chou-fleur de la coquille. Des fourchettes à escargots servaient à sortir le contenu de la coquille.
Un délice partagé autour de la grande table.
Aujourd’hui vous pouvez acheter des escargots à grande coquille au beurre persillé Et il vous faut quelques minutes pour les réchauffer.
Ma fille m’a offert ces escargots. Elle m’avait mal compris !
Je ne sais d’où viennent les coquilles. Le beurre est breton. Et le plat est une production des porcelaines Samie à Gabillou à St-Yrieix (*)
Aucune poésie ! aucune histoire ! tout notre monde moderne ! mais on a le temps de marcher pour la planète en suivant Greta. Tiens elle cherche un bateau à voile pour revenir en Europe. Et si on ramassait des escargots pour lui financer son voyage ?
Le Belem vient de rejoindre son port d’attache à Nantes. Je vais aller voir son capitaine.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Escargot
Et Vialatte ?
« Il en ressort un théorème fondamental, une vérité biologique essentielle, bref un principe d’où tout le reste découle : l’escargot ne recule jamais. « Faire face ? toujours », c’est un chasseur alpin. «
» J’ai un gros livre sur l’escargot, on l’y envisage sous toutes ses faces : anatomique, juridique, religieuse, commerciale, politique, que sais-je, on l’y dissèque, on l’y psychanalyse ; il en ressort un théorème fondamental, une vérité biologique essentielle, bref un principe d’où tout le reste découle : l’escargot ne recule jamais. « Faire face ? Toujours », c’est un chasseur alpin. Il serait d’ailleurs fort empêché de faire autrement, sa physiologie le lui interdit. Les éleveurs le savent bien. (D’où la forme des parcs où ils tentent de le garder, la courbure du sommet de l’enceinte, la largeur et la profondeur de la douve qui entoure le rempart, etc., etc.) »
Merci Joël, je n’ai pas eu à user mes touches de clavier. Lecteur, je te conseille le blog de Joël. Je le lis depuis de nombreuses années. Et ça me fait un bien fou.
http://perinet.blogspirit.com/archives/category/vialatte/index-9.html/
(*) « L’entreprise familiale M. P. Samie, spécialisée dans la fabrication de porcelaine blanche et décorée, investit dans la construction d’une unité de production de 1 800 mètres carrés à Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne). Cet investissement de 4 millions d’euros, dont 2 millions d’euros en matériel innovant, permettra au porcelainier de relocaliser la totalité de sa production en France, puisqu’actuellement 40 % provient d’Asie.
« La demande étant très importante, nous sommes contraints de fabriquer l’ensemble de notre production en France sous l’estampille Porcelaine de Limoges, explique le président de la société Roland Samie. Nous avons fait appel à la société Cerinnov, basée à Limoges (Haute-Vienne), pour la fourniture de machines performantes permettant de robotiser une partie de la production. Nous allons ainsi pouvoir produire des pièces que nous ne pouvions plus faire fabriquer à la main comme des moules à tarte. Nous pourrons sortir 200 000 pièces par mois pour des coûts souvent inférieurs comparés à nos fournisseurs asiatiques, par exemple, le moule à tarte reviendra à huit euros contre dix auparavant. »
Dans un premier temps une dizaine d’emplois seront créés lors de la mise en service prévue à l’été 2014.
Créée en 1983, cette entreprise, qui détient les marques Tharaud et Union Limousine Tradition CNP, emploie une trentaine de salariés. Sa production est commercialisée dans son réseau de huit magasins en France. Le chiffre d’affaires s’élevait à 3 millions d’euros en 2013.
Corinne Mérigaud » https://www.usinenouvelle.com/article/porcelaines-m-p-samie-relocalise-sa-production.N246379
saint yrieix la perche 