La politesse en Périgord-Limousin

« En Périgord-Limousin comme ailleurs, on n’a rien trouvé de mieux pour établir une communication que de commencer par se saluer. « Bonjorn! » (prononcé boundzour) sera adapté à toutes les situations, il appelle un classique « Au reveire » (ao révéire) pour clore la rencontre. Plus intime sera le bien connu « Adiu! » (adi), un adieu dont l’emploi équivaut au français « Salut! » et qui s’utilise à l’arrivée comme au départ. »

« Observons ces deux autochtones : le premier discute déjà depuis un bon moment devant la maison du second. S’ensuit, outre l’objet de leur discussion, le petit dialogue suivant : « Anetz, ‘chaba d’entrar ! – N’es pas ! N’ai pas lu temps ! » (Allez, fini d’entrer! – Non pas ! Je n’ai pas le temps !). Mais l’échange ne s’arrête pas là, et l’invitation, suivie du refus, sera réitérée deux à trois fois avant que l’autre, vaincu, n’entre boire l’apéro. Même règle de savoir-vivre à table pour inviter quelqu’un à se resservir de ce bon rôti qui lui saute dans le ventre. Bien impoli celui qui accepte dès la première invitation, bien goujat celui qui ne la réitère pas. »

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