La fourche bêche « mécanique » de mon père

Je n’ai pas repeint cet outil. On utilisait de la qualité dans les années 60 !

Oui mon père bêchait ! et soulever la motte de terre c’est fatiguant. Aussi était-il à l’affût de tout outil pour se rendre « maître et possesseur » de la nature !

Il n’avait pas alors de motoculteur, de perceuse, il utilisait une chignole. Dans son métier, lors de la mode des talons aiguilles, il en a passé des heures sur des talons avec sa chignole… tout ça pour que les dames abîment les planchers dont ceux des châteaux de la Loire ! et fassent des trous dans le lino.

Mais maintenant on vous dira qu’il ne faut pas bêcher.

Vous noterez que l’engin de mon père est pourvu d’une fourche (à bêcher !) et qu’en conséquence il ne coupait pas les lombrics en morceaux. Il était écolo ! et le développement durable il connaissait. Il n’a pas connu les déchetteries de nos jeunes qui marchent pour la planète !

D’ailleurs je ne bêche plus, trop fatiguant. J’ai une pioche de cantonnier et soulève la terre peu profondément. J’en ai porté des seaux d’algues (des punaises de sable dans la voiture (bé je n’ai pas utilisé la brouette !) et des remorques de compost offerts par la déchetterie où on va déposer les végétaux, et j’en ai ramassé des tonnes de pommes !

et j’ai fait venir du fumier. Alors je peux faire comme les vieux et nos jeunes écolos, gratter la terre. J’ai même acheté une grelinette… non ! ce n’est pas une grelinette ! ou aérobêche, c’est cet engin. Je ne m’en sers guère. Au printemps, la terre est trop tassée !

Mais je suis sur une terre qui est celle de la falaise de Pénestin !

Alors … comme l’écrit https://potagerdurable.com/ne-plus-becher-sa-terre-mais-l-aerer-avec-une-grelinette/

« 

j’ai trouvé tout de même deux situations où le bêchage peut être utile :

  • Quand on met en culture pour la première fois un sol compacté comme une pelouse ou un terrain remblayé après une construction.
  • Pour les terres très argileuses, où un bêchage à l’automne va permettre au gel de l’hiver de faire éclater les mottes compactes. « 

Vous avez compris que l’idéal c’est la culture sur balcon dans un terreau acheté en magasin bio !

Quels idiots ces vieux de l’ancien temps qui en Périgord ont sorti les cailloux pour en faire de ridicules murets et même des cabanes pour se protéger des pluies d’orage comme on en voit du côté de chez ma mère à Excideuil, pays calcaire !

https://www.excideuil.fr/Succes-pour-le-circuit-des-cabanes-en-pierre-seche.html

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