Je me souviens des cigarettes P4 (pas du labo P4 !)

P4

La première cigarette que j’ai eue au bec fut une Parisienne ! Je n’en suis pas plus fier pour ça ! On ne disait jamais  » une Parisienne « , ni « une Parigote » !

Ouf, on s’était acheté le paquet à 4 ! car j’ai trouvé ça dégueu comme on dit de nos jours (mais je ne dois pas être au goût du jour). Je n’ai pas recommencé. A la maison, personne ne fumait.

https://blidanostalgie.pagesperso-orange.fr/coup-p4.htm

 » Au rayon des interdits et des choses cachées; qui  se souvient des P4, des Parisiennes par 4?

Le rêve à cette époque après nos premiers essais sur les tiges de sureaux.

Je me rappelle d’ une minuscule épicerie, arabe, juste à coté de DUVEYRIER où l’on trouvait de tout, crayons gommes, bonbons, boissons CRUSH et autres Oranginas et ces fameuses P4, cigarettes vendues par 4 dans un petit paquet blanc avec écrit P4 en blanc; c’était des gauloises je crois. Pas de mention à cette époque genre « Fumer tue …. » mais quel régal d’aller défier les pions et le « surgé », à deux ou trois cachés dans les WC pour tirer ensemble sur la même bouffe, sur le même clope. Je me souviens qu’il fallait tenir la cigarette à l’intérieur de la paume de la main, les doigts en croche pour planquer l’objet du délit ou plutôt du délire et relacher la fumée le plus discrètement possible. Et puis il fallait aussi se planquer des grands des terminales qui avaient le droit eux de fumer.

Le passage de la baguette de sureau à la P4 vous conférait déjà un certain rang, en tous les cas  confirmait votre passage à la grande école après l’année de 6ème où nous avions encore eu du mal à nous détacher de la primaire.

 G.C  »

https://www.lessoireesdeparis.com/2012/05/19/les-p4-planantes-se-font-rares/

« Autant la pourtant banale Marlboro light peut de nos jours tuer gravement son consommateur en trois bouffées par ailleurs spermicides, avec effets collatéraux sur l’entourage immédiat, autant la vieille P4 que de mémoire on achetait vingt cinq centimes est toujours à même, rien qu’en la regardant, de déclencher tout un film sans nuire aux artères. Déconcertant, non ?’

 

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