Par hasard, je suis tombé à la médiathèque de mon quartier à Nantes sur ce livre. Mais ce n’est pas par hasard que je l’ai ouvert. Ayant séjourné à Turku, j’ai voulu en savoir plus. Or quelle ne fut pas ma surprise en trouvant dès la première page…une photo de fauteuil en clisse de châtaignier, comme en vendait ma grand-mère à Excideuil (elle vendait aussi des toiles cirées, des graines, des parapluies qu’elle réparait), comme j’en ai à Bourdoux et à Nantes.
Quel bel hommage aux artisans de Châlus et des environs ! En reste-t-il dans les maisons de St-Yrieix. Je me souviens que c’était le seul fauteuil de la maison..
Sur ce site, on apprend que :
« Très populaire autrefois des Charentes jusqu’aux contreforts du Massif Central, du Poitou à l’Aquitaine, où il se retrouvait dans toute bonne maison, il fait aujourd’hui les délices des scandinaves, à qui il rappelle les tressages en bouleau, caractéristiques des bords de la Baltique. »
https://www.landmade.fr/notre-tresseur-de-chataignier-du-limousin/
http://www.upcb-chataignier.fr/fr/les-artisans/fiche-artisan-p19.html?marque=16
http://www.lepopulaire.fr/chalus/2012/09/07/la-disparition-dune-figure-locale_1260961.html
« Née en 1916, celle que tout le monde appelait « La Tavie » avait travaillé dans la petite usine de fauteuils Chambon.
Puis, avec son mari Dédé, employé à l’époque comme émailleur de cadres de vélos dans la fabrique Versavaud au Pont, elle avait créé un atelier, employant quelques ouvriers de fabrication de sièges en rotin et châtaignier dans ce qui avait été auparavant la scierie de François Belair. A l’époque, le quartier du Fort comptait bon nombre d’artisans, notamment des menuisiers, avec les Marty, Moribaud, Hébrard… Octavie aidait aussi sa mère, la mère Maria, à tenir l’épicerie-café-restaurant dans ce lieu appelé « le quartier nègre ». «
saint yrieix la perche 