Heureux habitants de St-Yrieix qui voient leur patrimoine architectural rénové !

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J’ai pensé à St-Yrieix en rédigeant ce qui suit. Autour de la ville (maintenant c’est inclus dans la ville) de Nantes, il y a quantité de châteaux avec leurs parcs. Bien des parcs ont été détruits ou réduits à presque rien pour construire. Ces châteaux sont la propriété de la ville. L’extérieur a été rénové. Très bien. Mais les châteaux sont fermés, non utilisés. Tout citoyen lambda sait ce qu’il en est d’une habitation dans une telle situation. Manifestement nos élus, non ! Quant aux destructions de splendides maisons de pierre dans les rues de Nantes …

Quand on compare à ce qu’a fait la municipalité de St-Yrieix avec le château de la Brégère,

http://saint-yrieix.fr/decouvrir/le-patrimoine/chateau-de-la-bregere/

on ne peut qu’être frappé par la différence. Idem pour l’environnement de l’église. J’ai connu ce qu’il en était dans les années 50/60. Idem pour le chemin du Couchou. Je sais, Nantes a de quoi faire ! Mais manifestement la ville est riche. C’est une question de choix et c’est de la politique, la vraie. On est fier de la rénovation du Château de Ducs.

http://www.chateaunantes.fr/fr/le-monument

N’oublions pas les autres, la Gaudinière, le Grand-Blottereau ! Je sais, je suis retraité et je fréquente beaucoup les parcs nantais et les cours d’eau du Pays nantais jalonnés de châteaux. Le retraité ce n’est pas l’avenir joyeux. Je sais aussi que bien de ces châteaux ont été la propriété de négriers qui les ont fait construire. Mais ils sont maintenant la propriété de tous.

Scandaleux ! à Nantes la ville n’a pas entretenu le château de la Gaudinière, mangé par la mérule !

Je vois bien notre « Musée des arts », non « Musée d’arts » (l’ancien « musée des beaux-arts », appellation d’un ridicule …  n’est-ce pas !) exposer de telles œuvres d’art contemporain. Mais le Musée d’histoire naturelle ferait peut-être la gueule..

 » Nantes. Château de la Gaudinière cherche repreneur et chasse la mérule « 
Que voulez-vous bonnes gens, la ville n’a pas les moyens de disposer de services techniques. Ben dame ! et puis ce n’est pas du 3.0 ces bâtiments monstrueux.
« La ville doit dépenser 1,3 millions d’euros pour sauver ce qui peut l’être »
« Si vous vous présentez devant la porte du château de la Gaudinière pour y entrer, vous trouverez portes closes. Et pour cause, l’édifice est interdit d’accès. On pouvait encore le visiter lors des journées du patrimoine de 2015. Depuis, c’est devenu trop dangereux.Le fautif?? Un champignon, »
La mérule est présente en Haute-Vienne et en Dordogne.
Pourvu que les Britishs ne quittent pas le pays !
Ah ! Nantes oublie l’AMO ! la grande Association Mycologique de l’Ouest.
« Acquis par la Ville dans les années 1990, la château (édifié dans les années 1870) et le terrain, siège d’un centre de rééducation, ont permis d’agrandir le remarquable jardin public existant. Cet ensemble présente d’autant plus d’intérêt qu’il constitue une des dernières propriétés nantaises avec l’intégralité de son parc, les autres domaines ayant été depuis longtemps démembrés par la collectivité ou des investisseurs. »
« 
Il est souhaitable que la municipalité engage dès que possible les travaux nécessaires pour éviter la poursuite des dégradations. Elle pourrait se positionner sur un projet qui pourrait être déterminé en fonction de son implantation au sein d’un remarquable espace végétal comme, par exemple, un lieu d’hommage aux talentueux architectes paysagistes des parcs nantais.
L’intérieur de la bâtisse, qui n’a fait l’objet d’aucune remise en état, est dans un grand état de délabrement. Facteur aggravant, l’humidité toujours persistante a constitué un terrain favorable au développement de la mérule qui a mis à mal les remarquables boiseries. La qualité des décors intérieurs (lambris, boiseries et cheminées) des salons de réception et des chambres de maîtres est caractéristique des habitations bourgeoises de l’époque de Napoléon III. « 

http://blogdenantes.blogspot.fr/2016/11/parc-de-la-gaudiniere-28-novembre-2016.html

Bien peu d’échos à Nantes. Nantes ne regarde pas le passé. Les peuples heureux n’ont pas d’histoire. Ben dame !

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