Le tourin à l’ail dans la cheminée ou la vie des écologistes dans nos campagnes

Episode de la série Biais ((Coproduction Piget / France Télévisions) diffusé dans le magazine Viure al Pais consacré à la cuisine au feu.

J’ai pensé un temps mener cette vie à Bourdoux

Le notaire auprès de qui je m’inquiétais de la valeur si faible qu’il avait donnée à la maison m’a répondu qu’elle était insalubre, que je n’avais pas à m’inquiéter d’un redressement fiscal. Alors j’ai fait faire ce dont m’avait parlé mon père, remplacer le plancher pourri, et les poutres le soutenant par un hourdis.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hourdis

Et j’ai mis un poêle à bois dans la cheminée. J’y brûle mon bois, que je me suis coupé, que je me suis rentré et qui par ses opérations m’a réchauffé avant de polluer l’atmosphère du Périgord/Limousin comme il est dit sur le panneau proche de la maison.

Du coup, je ne peux faire une flambée d’un fagot, utiliser la grande poêle, le toupi… il me reste la bouilloire qui me permet de faire une bouillotte, pas en terre (je ne sais où sont passées celles de ma jeunesse), mais en caoutchouc.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tourin

Le tourin¹, torrin en occitan, parfois appelé ouliat (« savoureux »)², est une soupe à l’ail, à l’oignon ou à la tomate³. C’est un mets connu dans le grand Sud-Ouest, du Périgord et du Bordelais³ au midi toulousain⁴.

Je n’ai encore jamais fait de tourin. Pourtant j’ai le souvenir de ceux faits par mes grands-mères, celle du schiste et celle du calcaire.

Le dernier dont j’ai souvenir, c’était un tourin à la tomate fait par ma grand-mère d’Excideuil un dimanche à Bourdoux. Il fut fait dans la cheminée. Un dimanche soir d’août.

Ah je ne suis pas le seul à cuisiner sur le gaz !